La première réponse évidente est de ne pas avoir de rapport ! L’abstinence peut être vécue avant et dans le mariage, quand une grossesse n’est pas souhaitable pour différentes raisons qu’il faudra discerner en couple.
Méthodes de régulation des naissances
On peut aussi avoir recours à des méthodes de régulation des naissances ; il y a celles qui ne sont pas en accord avec ce que nous demande l’Eglise comme la pilule, le stérilet, le retrait, qui sont des méthodes contraceptives ponctuelles ou des méthodes définitives comme la ligature des trompes chez la femme ou des déférents chez l’homme.
Il y aussi les méthodes naturelles de régulation des naissances, comme l’examen de la glaire, l’observation de la courbe de température, ou les tests d’ovulation vendus en pharmacie (Persona).
Réfléchir aux raisons qui nous poussent à ne pas vouloir d’enfant
En tous cas, il est important aussi de bien réfléchir à deux sur les raisons qui nous poussent à ne pas vouloir d’enfant. En effet, l’Eglise nous appelle à une maternité/paternité responsable, c’est-à-dire qu’elle ne nous demande pas d’avoir tous les enfants qu’on pourrait avoir, mais il ne faudrait pas non plus que la régulation des naissances soit justifiée par un réflexe égoïste.
Il y a un discernement à avoir en couple :

  • – est-on ouvert à la vie ? Pourquoi ne veut-on pas d’enfant à tel moment ?
  • – Est-ce pour de bonnes ou de mauvaises raisons ?
  • – A-t-on peur de l’avenir ? Manque-t-on de confiance en son conjoint ?

Autant de questions essentielles qui peuvent être une bonne occasion de faire le point et de discuter à deux du projet de vie commune.
La question de la maîtrise de la fécondité est un enjeu majeur du couple et ce n’est pas aux femmes à en porter seules la responsabilité. Il est donc vraiment important d’en parler en vérité avec son conjoint et de prendre une décision libre, à deux.