La même problématique concerne les familles recomposées suite à un divorce, un veuvage ou une reconnaissance d’invalidité de mariage. La question n’a pas la même teneur suivant ces situations individuelles de départ combinées aux nombreuses configurations concernant les enfants: les enfants sont petits, les enfants sont résidents dans la famille, les enfants sont adolescents et résidents ou non dans la famille recomposée, les enfants sont adultes ou quasi adultes, le nouveau couple a lui-même ses propres enfants qui redimensionnent la fratrie….

Ces situations évoluent avec le temps, sont modulées selon l’implication parentale de l’ex-conjoint, l’attitude exclusive ou non du conjoint-parent et le jugement des enfants eux- mêmes vis-à-vis du nouveau conjoint….

Il n’y a donc pas de réponse toute faite. Les mouvements et associations qui favorisent l’entraide entre couples confrontés à ces problématiques, permettront de dédramatiser le vécu en le relativisant avec celui des autres, d’identifier des clefs de compréhensions et de partager des expériences permettant d’ébaucher des solutions, de profiter de temps forts où les mouvements proposent des interventions de spécialistes pouvant aider la réflexion voire offrir des possibilités de consultation.