Les mères porteuses ou gestation pour autrui (GPA) est aujourd’hui strictement interdite. Depuis quelques années, ces questions ont été importées par des adultes ayant eu recours à des mères porteuses à l’étranger, puis ramené les enfants ainsi conçus en France : ils  posent la question de leur statut (état civil, filiation). La GPA est revendiquée aussi par certains hommes homosexuels.
Cette pratique comporte des violations multiples pour l’enfant et pour la mère porteuse.
Au niveau de l’enfant, ce procédé impose aux enfants :
– une maternité éclatée avec deux, voire trois mères : la mère porteuse, la mère receveuse, ou encore celle qui a donné ses ovocytes;
– un abandon programmé dès avant sa conception, avec toutes les répercussions psychologiques qui peuvent en découler : sont en particulier niées les interactions in utero, fortement mises en lumière aujourd’hui, entre le fœtus et sa mère qui le porte tout au long de la grossesse. 
Au  niveau de la mère porteuse, cette pratique est contraire au principe de non-marchandisation du corps humain, et dans ce cas particulier de celui de la femme:
– le corps de la femme est instrumentalisé ;
– de multiples questions médicales et psychologiques se posent : risques médicaux liés à la grossesse et à l’accouchement, risques psychologiques liés à l’attachement maternel.
Que faire si l’on diagnostique un handicap ?
Est-ce que l’on va imposer une interruption de grossesse à la mère porteuse ?
Va-t-on contrôler la mère porteuse pendant la grossesse sur sa conduite et ses modes de vie (fumer, boire, etc) ?
Et si la mère demandeuse se dédie, que devient l’enfant ?
Ces questions, qui se sont déjà posées dans les pays qui tolèrent la GPA, demeurent sans réponse.