Des études prouvent qu’un père sur 30 ne serait pas le père biologique de leur enfant. Il est donc tout à fait légitime de se poser des questions sur l’exactitude du lien de filiation. D’autres cas existent où la mère célibataire, désirent réclamer de l’aide au père de l’enfant. Le test d’adn permet ainsi d’attribuer la paternité au père supposé de l’enfant !

L’action en contestation ou en établissement d’un lien de filiation

Le test de paternité permet d’établir un lien de filiation ou d’en contester une, entre un père supposé et son enfant. Selon le droit français, l’action en recherche de paternité, permettra de :

  • Statuer sur l’exercice de l’autorité parentale ;
  • Donner au père légitime la possibilité de contribuer à l’éducation de son enfant ;
  • Rajouter son nom de famille sur l’acte de naissance de son enfant (démarche rétroactive quand la filiation est établie).

L’expertise biologique permet aussi d’avoir ou de retirer des subsides de la personne ayant eu des relations intimes hors mariage avec la mère. Nous faisons référence ici à une pension alimentaire.

Prouver la paternité avec le consentement du père présumé

Généralement, la démarche pour établir la filiation correspond à une procédure judiciaire. Ainsi, dans le cadre d’une expertise génétique, l’avocat du demandeur doit saisir le tribunal de grande instance.

Faisant référence au droit de la filiation, le père présumé doit être consentant et doit affirmer cela via une déclaration écrite. En dehors de cette autorisation, la reconnaissance de paternité est considérée comme étant illégale.

Par contre, le droit de la famille affirme que si le père supposé décide de décliner le test de paternité, en ne rapportant pas la preuve de son refus, alors le juge a le droit de considérer cela comme un aveu de paternité.

La fiabilité d’un test de paternité

Afin de prouver l’existence d’un lien de paternité et pour faire reconnaître le droit au père, il est important que chaque personne (père, mère et enfant mineur/majeur) puisse passer des tests et être authentifiées via leurs empreintes génétiques.

En France, ces tests de parenté, doivent être faits dans des labos agréés. Généralement, les techniciens vont procéder à un prélèvement de salive, en frottant l’intérieur de la joue avec l’aide d’un écouvillon stérile. Les tests sanguins peuvent être faits mais ils seront nettement moins fiables.

Dans tous les cas, les experts vont commencer par comparer les marqueurs génétiques pour établir l’existence d’un lien de parenté. Le test de paternité est fiable à plus de 99%.

La procédure est-elle légale en France ?

Les laboratoires étrangers sont nombreux à proposer des services de test de paternité. Il ne faudra que passer une commande de kit de test en ligne, pour avoir des résultats fiables et ce, en toute discrétion. Généralement, ces tests peuvent être effectués à l’insu des personnes concernées.

Bien évidemment, vous pouvez effectuer les démarches à titre personnel. Les résultats ne peuvent pas être utilisés pour servir de preuves pour une action en contestation de paternité ou pour une reconnaissance légale d’un lien de filiation.

Peut-on effectuer un test de paternité avant la naissance d’un enfant ?

Il est tout à fait possible de prouver la filiation bien avant la naissance d’un enfant. En effet, certains laboratoires vous permettent d’effectuer un test de paternité prénatal dès la 9ème semaine de grossesse, pour en savoir plus sur cette vérité biologique.

Ce test se passe via un prélèvement sanguin chez la mère, celui-ci contenant un adn fœtal et pouvant donner des informations claires et concises.

C’est un test qui coûte assez cher mais qui peut vous donner les résultats voulus pour éviter toute discorde. En France, ces tests ne sont admis que dans le cas d’une interruption de grossesse.